Avi : Evitez d'en consommer

Rillettes de poulet

Peut-on manger des rillettes de poulet pendant la grossesse ?

La listériose est une maladie pouvant générer de puissants symptômes à la mère, et de graves maladies à l’enfant à naître. Dans les pires cas, elle entraîne une fausse couche. Les rillettes de poulet peuvent transmettre la maladie : il ne faut pas en consommer.

Les rillettes de poulet

Les rillettes de poulet sont préparées à base de viande de poulet : elles sont lentement cuites dans la graisse. À la fin de la cuisson, des morceaux de chair (filaments) se détachent et forment ce que l’on appelle les rillettes. Et lorsque la préparation refroidit, la graisse remonte et se fixe sur le dessus.

Les rillettes ont été popularisées par Le Mans, la ville française. Aujourd’hui, elles se déclinent dans de nombreuses variantes : porc, poulet, oie, poissons, crustacés, etc. Certaines recettes bénéficient même d’une indication géographique protégée, comme les fameuses rillettes de Tours. Mais ce que l’on ignore, c’est que ce produit est à éviter durant les quelques mois de la grossesse.

Évitez les rillettes de poulet pendant la grossesse

Les rillettes de poulet sont des produits susceptibles de porter des maladies, à l’image de la listériose. Pour éviter toute forme de contamination, il est préférable d’éviter de consommer ce produit durant la grossesse. En effet, les rillettes ne subissent aucun processus pouvant garantir la totale stérilisation du produit, d’autant que la contamination du produit peut avoir lieu à tout moment.

La listériose est une maladie pouvant se montrer dangereuse pour l’enfant, et très désagréable pour la mère. Elle cause à cette dernière de puissants symptômes grippaux, et de plus graves complications à l’enfant. En effet, en plus d’être à l’origine de diverses maladies, la listériose peut causer une fausse couche dans les cas les plus graves. Les rillettes de poulet font donc partie des différents aliments à éviter durant la grossesse.

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Saucisson

Peut-on consommer du saucisson durant une grossesse ?

Une source nutritionnelle hautement calorique

Le saucisson est un type de charcuterie qui est composé d’un hachis d’une ou de plusieurs viandes (de porc principalement). Il est assaisonné selon les goûts et les traditions. Le saucisson peut, après avoir été mis dans un boyau artificiel ou naturel, être séché ou étuvé. Le saucisson sec est également garni d’une conséquente part de gras (souvent un tiers du poids total).

Le saucisson est un produit comprenant une haute densité calorique. Néanmoins, il constitue une source de protéines, de phosphore et de vitamines B12 non-négligeable. Malgré ses quelques valeurs notionnelles intéressantes, il ne constitue pas un aliment sain et doit être consommé avec modération. Pour les femmes, il fait partie des aliments à proscrire durant la grossesse.

Un risque réel de listériose aux conséquences potentiellement graves

Durant la grossesse, il est proscrit de consommer toute forme de viande crue, poisson crue ou préparation maison. Les charcuteries et donc le saucisson font partie des aliments déconseillés à l’alimentation de la femme enceinte.

Un risque réel d’une consommation de charcuterie crue est la contraction d’une maladie appelée la listériose. Après une période d’incubation pouvant aller de quelques jours à deux mois complets, la maladie se traduit généralement par des maux de têtes accompagnés parfois de fièvre et des troubles digestifs. De même, des complications neurologiques (encéphalite, méningite) peuvent survenir et porter atteinte au pronostic vital d’une personne. La femme enceinte est donc tout à fait susceptible de contracter les symptômes et de transmettre la maladie à l’enfant. Pour lui, les conséquences peuvent être extrêmement graves. La maladie peut déclencher un accouchement prématuré, et même parfois, un avortement. Mieux vaut donc se prémunir et ne pas prendre le risque de consommer ces produits, au moins durant le temps que dure la grossesse.

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Saucisson à l’ail

Particulièrement apprécié à l’heure de l’apéritif, le saucisson à l’ail est doté d’une saveur forte et reconnaissable. Malgré leur appétence, ce saucisson ne doit pas être consommé durant la grossesse.

La composition du saucisson à l’ail

Le saucisson à l’ail, que l’on appelle aussi Paris ail ou saucisson de Paris, est une charcuterie. Celle-ci se compose d’un hachis de viande de porc. Elle est aussi assaisonnée d’une préparation typique faite de sel, de poivre, de blanc d’œuf et d’ail frais haché. Comme toutes les autres charcuteries, le saucisson à l’ail est un produit relativement gras et salé, qui favorise le cholestérol.

Il contient de nombreuses calories et des lipides, dont des acides gras saturés. D’autre part, on y trouve aussi des protéines, quelques sels minéraux et des vitamines. Les femmes enceintes ne doivent pas consommer cet aliment, sous peine de risquer une contamination à la listéria. En dehors du cadre de la grossesse, le saucisson à l’ail doit être consommé avec modération en raison de sa composition nutritionnelle.

Ne pas consommer de saucisson à l’ail durant la grossesse

Le saucisson, comme la plupart des autres formes de charcuterie, représente un risque pour la femme enceinte. Il peut être contaminé par la listéria et transmettre la maladie à la mère ainsi qu’à son enfant. Pour éviter cette contamination, les femmes enceintes devront éviter de consommer des charcuteries comme le saucisson à l’ail.

La listéria est la bactérie à l’origine de la listériose. On la trouve dans certains produits laitiers, mais aussi des viandes et charcuteries. Une contamination à la listériose peut entraîner de sérieux symptômes similaires à ceux de la grippe chez la femme enceinte. Mais elle peut aussi causer diverses graves maladies à l’enfant, ainsi qu’une fausse couche dans les cas les plus graves.

Surimi

La consommation de surimi durant la grossesse

Il est important de surveiller chaque aliment consommé durant la période de la grossesse. Il en va de la santé de la mère ainsi qu’au bon développement du bébé. Quelques éléments sont donc à éviter.

Le surimi et ses spécificités

Le surimi, que l’on appelle souvent à tort « bâtonnet de crabe », est réalisé à base de chair ou de pâte de poisson. Il s’agit donc ni plus ni moins que de poisson haché. Les espèces que l’on utilise pour fabriquer le surimi en France sont des poissons sauvages à chair blanche qui sont pêchés en haute mer. Il s’agit donc de colin d’Alaska, de merlan bleu de l’Atlantique Nord, mais également de merlu blanc du Pacifique.

On le présente généralement sous forme de bâtonnets, de dés, de médaillons, râpé, en miettes ou découpé en tranches. Une portion est donc composée de 30 à 40 % de poisson, d’eau, de fécule de pommes de terre, de blanc d’œuf, d’huile de colza, de sel, d’arômes, de stabilisants et de paprika pour sa couleur.

Les risques liés à la consommation de bâtonnets de poisson, ou surimi

Les aliments à base de poisson présentent tous des risques de contamination par la listériose, lorsqu’ils sont consommés crus ou mal cuits. Ainsi, le surimi est un élément qu’il faut éviter de manger durant la grossesse puisqu’on le consomme cru. Il pourrait contaminer la mère et l’enfant par la listériose, qui peut être particulièrement inconfortable pour la mère, voire même, dans certains cas, lui causer une méningite ou une encéphalite. Par ailleurs, cette maladie est dangereuse pour les enfants à naître, puisqu’elle peut lui être transmise. Ainsi, elle peut provoquer un accouchement prématuré, voire même, une fausse-couche. Il est donc préférable de bannir tous les éléments crus, qu’il s’agisse de viande, de charcuterie et de poisson.

Tarama

Consommer du tarama lors d’une grossesse

La femme enceinte doit surveiller son alimentation pour ne courir aucun risque de contamination. Certains aliments que l’on ne soupçonnerait pas, pourraient s’avérer dangereux pour sa santé et celle du bébé.

Les caractéristiques du tarama

Le tarama est une spécialité à base d’œufs de poisson, qui nous vient de la cuisine grecque et turque. En France, nous le consommons principalement en toast ou sur des blinis. La préparation est également composée de lait, de jus de citron, d’huile et de mie de pain. La plupart d’entre eux qui se trouvent dans le commerce sont fumés, même s’il existe dans leur version la plus simple.

La couleur rose du tarama provient de la présence des œufs de poissons de mulets dans sa préparation. Mais elle peut également provenir d’un colorant ajouté lors de sa fabrication, comme l’E120, qui provient d’un insecte. Ce colorant est ajouté lorsque le tarama est fabriqué à base de d’œufs de cabillaud, notamment.

Le risque lié à la consommation du tarama

Les viandes et poisson crus constituent un risque réel pour la femme enceinte. Ils pourraient en effet lui transmettre la listériose. Le tarama, qui est préparé à base d’œufs de poissons, n’est pas cuit durant son processus de fabrication. Il  fait donc courir un risque au consommateur.

La listériose peut conduire la future maman, après une période d’incubation allant de quelques jours à plusieurs mois, à subir des maux de tête, de la fièvre et des troubles de la digestion. Elle peut même conduire certaines personnes à être victime d’une méningite ou d’une encéphalite. Par ailleurs, cette maladie est transmissible à l’enfant. Ce dernier peut donc subir de graves dommages pouvant provoquer un accouchement précoce, voire même, dans les pires cas, la mort du bébé et une fausse-couche.